La grâce des icônes contemporaines de Jacqueline Sadeghi-Baudet (1936 – 2016)

Cheminement de l'artiste

De nationalité suisse, Jacqueline Sadeghi-Baudet a vu le jour et a grandi sur les rives du Lac Léman, à Lausanne, en Suisse. Après quelques années d'activités professionnelles dans sa ville d'origine, Jacqueline quitte la Suisse pour l'Amérique du Nord, puis le Moyen-Orient, régions du globe où la vie l'amène à passer une dizaine d'années.

De retour en Suisse, c'est à ce moment-là qu'elle peut reprendre crayons, pinceaux et s'adonner à nouveau aux activités artistiques qui l'ont passionnée dès son plus jeune âge. Outre la technique de la gouache, elle excelle également dans le dessin à l'encre de chine et l'aquarelle, de même qu'elle maîtrise avec une rare habileté d'autres techiques, telles que la gravure sur plaques de cuivre (eaux-fortes) ou la peinture à la tempera.

Ayant pris part à d'innombrables expositions collectives, concours et publications, son activité artistique constante durant plus de trois décennies lui ont apporté un enrichissement à la fois culturel et spirituel, qui se dégage très nettement de son oeuvre.

C'est avec cette série d'icônes contemporaines, intitulée "Grâce" qu'elle nous présente auourd'hui une nouvelle facette de son talent. Les icônes ont été exécutées dans le cadre du couvent des Soeurs Ursulines à Fribourg, en Suisse, et selon les enseignements de Mme Agnès Glichitch, iconographe reconnue et réputée, basée à Thonon (France).

Ces icônes ont ainsi été peintes dans le plus grand respect de la tradition iconographique, à la tempera (pigments naturels et jaune d'oeuf) sur panneau de bois recouvert, comme il se doit, de toile, de colle et de plusieurs couches d'enduit. Certaines de ces icônes sont réhaussées par endroit d'or fin, posé en feuilles. Une fois terminées, étant des "images sacrées", les icônes sont bénies, afin de revêtir la valeur spirituelle qui doit être la leur et les rend dignes de figurer dans des lieux saints de recueillement.

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